October Bradford

-Joyeux anniversaire ! Joyeux anniversaire ! Joyeux anniversaire Toby ! Joyeux anniversaire ! Hip hip hourra !

Je détestais les anniversaires. Ce n'était pour moi qu'une très faible manifestation de sympathie envers cette personne qui se rapprochait de pus en plus d'une mort certaine. Alors imaginer ce que je pouvais ressentir quand il s'agissait de mon propre anniversaire. C'était l'exaspération totale, chaque 20 Mai. C'était pour moi un jour de fête, certes, mais plus comme de funérailles que des célébrations. Un horrible gâteau tellement sucré que bien vite, les invités ont tellement mal au coeur qu'ils ne foutent plus rien de toute la journée. Et ensuite venait les cadeaux. Les horribles cadeaux. En plus d'être l'exact opposé de ce que je demandais avec autant d'entrain qu'un singe demande une volvo depuis environ 2 ou 3 heures, mes cadeaux étaient légèrement bébés. Enfantins. Une poupée par-ci, une autre par-là. Il y avait une chose que mes parents semblaient refusé de comprendre. Je vieillissait. Et chaque année qui passait me voyait confronter à des cadeaux qui me plaisit de moins en moins,en en passant par les petites voiures de poupées roses ou encore par de grosses peluches moelleuses qui finissaient éventrées dans mon garde-robe, lequel, au fil des ans, contenait tellement de jouet que j'aurait presque put m'ouvrir un petit commerce à domicile. Et comme je l'ai déjà mentionné ; je détestais les anniversaires. Plus que tout au monde.

-October ! Mon petit trésor ! Papa est tellement fier de toi ma puce ! 11 ans !

Comme je n'avais aucune envie de répondre à un homme chauve bourré de sucre et en pleine crise de joie, je me suis contenté d'hocher la tête avec une étonnante régularité. Certes, j'aimais beaucoup mon père, mais il était parfois très exaspérant. Comme si le simple fait d'avoir un document dans le monde certifiant qu'il était mon tuteur légal pouvait lui donner le droit d'agir comme un véritable clown envers moi. Depuis déjà longtemps, j'avais comprit que mon père, ainsi que tout les autres hommes chauves de la planète, fonctionnait par phase. Des phases qui pouvaient durées entre 3 jours et 25 ans. Vraiment. Tout d'abord, il y avait la phase de l'adolescent attardé. Vers 30 ans, les hommes se trouvaient désespérément jeunes, et faisaient des choses stupides en prévision du pardon et de l'aide financière de leur parent. Venait ensuite celle de la fille manquée. Vers 20 ans, quand ils emménageaient dans leur propre appartement, les hommes cherchaient à rendre leur logis plus fréquentable. Ils faisaient donc des choix de peinture stupides et achetaient des meubles que leurs ancêtres auraient trouvé démodé. Et celle que je détestait vraiment par-dessus tout, et qui durait en moyenne toute une vie de hamster moyen : les enfantillages enfantins envers les enfants. À cette période de leur vie, ou encore de celle du hamster moyen, les hommes veulent se rapprocher de leurs enfants, et ce par tout les moyens possibles. Cadeaux, cirque...hamster. Je gardais une profonde aversion envers le cirque et les clowns, et après la mort de mon cinquième hamster, j'avais catégoriquement refuser d'en avoir un autre, ne serait-ce qu'un dernier. Tandis que je me perdais dans les souvenirs lointains qu'évoquaient le mot hamster, un phénomène marquant et étrange se produisit.

-Le gâteau ! Le gâteau ! Il brûle !

Je me suis automatiquement tourné vers la provenance de ces cris. Ma mère, qui pointait son chef-d'oeuvre culinaire d'une main appeuré. Sachez que mes parents étaient des moldus. Mais pas dans le sens où vous pouvez l'entendre. Ma mère était une moldue, et toute sa famille aussi. Mais mon père était un cracmol. Un cracmol que ses parents avaient voulus protéger en l'envoyant dans un pensionnat. Loin d'eux, ils n'avaient pas été exposé à leur magie. Mais les gênes de sorcellerie étaient toujours bien présentes dans ses veines, et il nous les a transmis. À moi et à mes frères. Emmett et Jonathan Bradford. Emmett avait 8 ans à l'époque, et Jonathan à peine 6. Et les deux garcons étaient en proie à une grande crise de nerds. Les flammes les effrayaient. C'était bien évident. Nous nous trouvions dans la salle à manger. Et une seule issue existait. Elle donnait sur la cuisine. Dans un fracas monumentale, la table, qui était en train de se faire calciner par les flammes, tomba contre le mur, bloquant la porte. Ma mère poussa un nouveau cri effrayé, tandis que mon père saisissait Emmett par le bras et appuyait Jonathan sur sa hanche. Je me souviendrai de cet instant toute ma vie. Mes grands-parents maternels, les moldus, n'avait pas put venir en raison de l'orage qui avait éclaté à l'extérieur au moment où ils étaient venus pour partir. Mon grand-père paternel était mort il y a environ 6 ans. Et ma grand-mère paternelle venait tout juste de pointé une étrange tige de bois vers le brasier.

-Non ! Arrête ! Je te défend d'exposer nos enfants à ta magie !

Mon père avait hurler avec tellement de force que ma grand-mère avait aussitôt reculer de plusieurs pas, effrayée. Mon père lui lanca un regard enragé, presque fou. Ma mère m'encercla les épaules et me serra contre elle. Elle pleurait, tout comme tout le reste de notre famille. Ma grand-mère, visiblement soucieuse, décida de faire fit des paroles de mon père et fit jaillir de l'eau de sa baguette magique. Jonathan, Emmett et moi avons alors pousser des exclamations de surprise. Mais mon père ne trouvait vraiment pas cela drôle. Dans un excès de rage, il poussa violement ma grand-mère contre le mur. Celle-ci, au passage, serra Jonathan, en pleurs, contre elle. Pour une raison que j'ignore encore, j'ai pris Emmett par les épaules et l'est entraîné vers ma grand-mère. Une horrible odeur me monta aux narines, et les cris de ma mère faiblirent. De même pour ceux de mon père. Ne pouvant attendre plus longtemps, ma grand-mère éteignit le feu. Mais il était bien trop tard.
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La mort de mes parents m'avait traumatisé. Je ne pouvais plus rien faire de bien, si ce n'est dormir à longueur de journée. Comme la fin de ma cinquième année du primaire approchait, je ne suis pas retourné à l'école de tout l'année. J'avais fêter mes 11 ans quelques mois plus tôt, et ma grand-mère paraissait vraiment très enthousisame chaque fois qu'elle se rendait à l'avant de la maison pour y prendre le courrier. Je ne comprenait pas très bien pourquoi,mais ca ne tarda pas. Nous recumes une lettre en provenance d'une école de sorcellerie l'été de mes 11 ans. Je ne comprenais. Ma grand-mère si. En moins d'une semaine, elle m'avait appris tout ce que j'avais besoin de savoir sur le monde magique. Emmett et Jonathan lui demandèrent souvent s'ils seraient comme moi. Elle leur répondait que oui, et les deux jeunes garcons en étaient très enthousiates. Vers le millieu de l'été, elle prit la décision de ne pas les réenvoyer à l'école l'année prochaine. Ils étaient magiques, et les écoles de moldus n'étaient pas pour eux. Vers le mois de Septembre, nous nous sommes tout les quatres rendut sur un endroit que ma grand-mère appelle le chemin de traverse. Un bel endroit qui contenait, selon elle, tout ce dont j'avais besoin pour commencer mon année scolaire. Baguette. Plume. Parchemin. J'étais fasciné. Pour ceux que ça interesserait, le jour où je me suis rendu chez Ollivander avec ma grand-mère, il se produisit, quand je brandi ma baguette, un évènement très prévisible. Des gouttes d'eau giclèrent en tout sens, et ma grand-mère blêmit considérablement. Si seulement j'avais put posséder cette tige de bois quelques temps avant... Le 1er Septembre, nous nous sommes rendus à la gare de King's Cross. Ma grand-mere me poussa littéralement contre un mur de pierre. Tandis que je poussait un hurlement appeuré, je me suis étrangement retrouvé à côté d'un train rouge vif. Le Poudlard Express. Derrière moi, une cloche retentit. Le train allait partir. Avec un hurlement appeuré, je me suis précipité dans le train sous les yeux affectueux des parents d'élèves. Selon moi, une nouvelle partie de ma vie commencait.

-Direction Poudlard ! Le Poudlar dExpress !! Allez bande de fénéants ! Tous dans le train !

Je dois dire que j'étais tellement exaspéré que j'ai trébuché plusieurs fois avant de me trouver un compartiment libre. En fait, il n'était pas si libre que ca. Quelques filles de première année s'y trouvait également. Elles devinrent rapidement mes amies. De plus, nous avons été envoyées dans la même maison. Mais au fil des années, nous avons été distancées. Vraiment. Une voulait être préfête, c'était moi. L'autre voulut être dans un club étrange. Une autre prit des options de cours stupides et nous la perdirent de vue.

Et pour une fois : je me sentait véritablement chez moi.